Un peu d’Histoire

Petite histoire de Seignosse Océan

Seignosse Océan n’existe sous ce nom que depuis 2009.

Avant on l’appelait seulement Seignosse le Penon. Ce n’est que depuis les années 60 que le site se développe sous l’impulsion du département via la SATEL.

A l’origine on pensait aller jusqu’aux Casernes, l’avenue Chambrelent étant conçue pour aller jusque là !

Parlons un peu de Seignosse..
Le site de la Ville en donne une histoire assez complète, mais plutôt récente.

Ajoutons que le nom de la cité apparaît déjà dans des textes dès le XIIIème siècle sous la forme Sinosse.

Seignosse Océan est soumise à la loi littorale, qui peut être modifiée par un PLU. D’où notre vigilance !

Actuellement la population de Seignosse Océan augmente, de plus en plus de gens s’y installent à l’année.
D’où des demandes de commerces permanents, de lieux culturels collectifs plus restreints que le Tube (salle de réunion…)

Seignosse l’occitane

Située en Gascogne, pays de langue occitane, Seignosse garde de nombreux vocables occitans.

Son nom viendrait, selon une hypothèse, du vieux gascon «senh», qui signifie église, avec le suffixe ossa qui marque la localisation. Seignosse pourrait signifier « autour de l’église »

Il y a de nombreuses baïnes sur le littoral seignossais, du gascon baina (sans tréma) qui signifie « petite cuvette »

  • L’avenue des Gurbettes est en fait l’avenue des gorbets (les oyats),
  • L’avenue des Grahoues (prononcer grahouès) est l’avenue des gravas (prononcer grawès qui signifie « les sables »),
  • L’avenue des Candelons (prononcer candelous) : il s’agit des torches en bois résineux. », et les chaïs (prononcer tchaïs) désignent des hangars ou des quais.
  • Les Estagnots est le mot francisé d’Estanhots, diminutif d’estanh (l’étang) qui signifie « petit étang »
  • Le restaurant le Hapchot porte le nom occitan d’un outil de résinier…..

Chambrelent

L’avenue qui traverse Seignosse Océan du sud au nord et avait vocation de continuer jusqu’aux Casernes, porte le nom de Chambrelent.

Il est considéré comme le père de la forêt landaise et sa notoriété est grande ! Mais actuellement les historiens relativisent : en fait les plantations de pins sont attestées dès le XIIème siècle ; Chambrelent se serait inspiré des travaux d’ingénieurs des XVIIème et XVIIIème siècles. Gloire usurpée donc ?

A-t-il simplement bénéficié de l’intervention de l’État de Napoléon III ?

La question reste posée.